La goutte d’eau pourrait faire déborder le vase, ce jeudi 2 octobre 2025, entre les Taxis-Gab et leur direction dans la capitale économique Gabonaise, notamment.

En effet, faute d’assurance depuis 24h, la majorité des conducteurs a fait le choix de garer les véhicules, ce jour.

Pourtant, confie une source digne de foi, cela fait au moins une semaine que les TG alertent la direction sur leurs assurances qui arrivaient progressivement à échéance.

Après avoir premièrement demandé aux chauffeurs de rester à l’arrêt en attendant l’arrivée des assurances, semble t-il déjà payées, de Libreville, la direction aurait changé d’avis, affirmant que l’assurance couvre les taxis pendant 48 heures après la date d’échéance de leur assurance.

Ce qui, à juste titre, ne rassurent pas les TG qui se demandent en cas d’accident, qui paie, qui les couvre vraiment ?

Résultat : les chauffeurs refusent de céder, mettant en lumière un déséquilibre persistant.

A ce qu’il semble, ils sont ceux qui doivent toujours se plier aux exigences parfois « hors contrat » de leur direction. Tandis que cette dernière fait montre de négligence voire d’incompétence sur des questions aussi essentielles que la sécurité, comme dans le cas de figure.

Au regard de cette situation, il apparaît sans équivoque que la sécurité des Taxis-Gab est reléguée au second plan, voire considérée comme secondaire, par rapport aux versements journaliers exigés, qui constituent la priorité de la direction.

Face à un état d’esprit déjà exacerbé des TG qui se sentent soumis à un traitement presqu' »inhumain » de la part de leurs responsables, apprend t-on, cette situation pourrait faire sortir les entrepreneurs de leur réserve. Toute chose qui ternirait l’image reluisante que les Gabonais, en général, ont de la société jusqu’ici.

En tout cas, certains TG n’entendent pas verser un rond à leur direction pour le compte de ce jeudi 2 octobre.